Camponotus albosparsus: de vraies
tropicales. Je les ai mises dans un
cyclants et elles se sont installées dans les salles les plus proches de la
réserve d'eau qui plus est, celles qui bénéficient du rayonnement de
ma lampe rouge pour mes tortues de terre. Elles sont devenues soudainement très actives. Donc pour résumer:
- 30°C, en tant que minimum...35°C doit être pas mal
- 100% d'hygrométrie
Reste le problème du fourragement (pas une mince affaire).
Un peu compliqué...heureusement que je les ai bien gavées avant la mise en nid, ce qui me laisse
le temps de m'adapter; je vais donc
"fermer" l'ADF afin que l'hygrométrie soit également élevée dans l'ADF, tout en permettant l'aération du nid. Un sacré challenge !!
Camponotus cf nicobarensis: beaucoup plus faciles, sans commune mesure ! De vraies
goulues, elles en sont à leur deuxième
mouche, ne dédaignent rien:
pomme,
miellat et ont de très fortes
physogastries. Elles n'ont pour l'instant aucune larve (la grappe d'oeufs est sympa et conséquente tout de même) mais se comportent comme de vrais soutiens de famille ! Je continue à les
observer afin de voir ce qui leur convient le mieux. Elles ont tout de même changé de place pour s'installer
près de la réserve d'eau. Elles sont dans un nid plat de chez Fourmis.fr classique. A suivre...
Camponotus maculatus: c'est de la vraie folie !!! La
démographie est galopante et il faut voir ce qu'elles engloutissent. Hier,
sous l'effet de la chaleur, elles m'ont torché
3 abreuvoirs de miellat (je précise qu'elles ont de l'eau à disposition), quand je dis torché, l'abreuvoir était propre de chez nickel, je n'aurais pas fait mieux en le lavant !! Il y a désormais plus de
mille ouvrières (j'abandonne tout comptage), une vraie
réussite dont je ne suis pas peu fier ! C'est amusant car tout en ayant beaucoup de place, elles préfèrent (pour l'instant ?) rester dans le nid sur un seul plateau et pour se faire, les piles de cocons deviennent de plus en plus hautes histoire de gagner de la place, sont déplacés régulièrement. La
gestion des odeurs est un peu particulier chez Camponotus. Si une
ouvrière doit être nettoyée à l'eau (cela peut arriver qu'elle reste collée au miellat artificiel même si c'est très très rare) ou est
trop en contact avec une proie qui utilise des phéromones répulsives, elle perd son odeur coloniale et est prise pour une étrangère et est attaquée par les autres membres. Je n'ai jamais observé
un tel phénomène chez un autre genre. C'est d'ailleurs surement pour cela que les Camponotus sont des
adeptes inconditionnels et perpétuels du toilettage entre membres peuplant une colonie. Il doit surement y avoir des publications scientifiques à ce propos mais l'observer et le constater de visu est assez intéressant.