Solenopsis fugax: "bonne mère" disent les marseillais (avec l'accent s'il vous plait). Et ma foi, il est vrai qu'
elle prend bien soin de sa future progéniture; une
vingtaine d'oeufs. Je ne sais pas si tous donneront des ouvrières (quelques uns serviront-ils de casse-croûte ?), en même temps vue la taille minuscule de ces dernières, l'effort n'est pas insurmontable pour une gyne. De temps en temps
j'humidifie le coton qui ferme le tube histoire d'être certain qu'il y a les
100% d'hygrométrie nécessaire à cette espèce difficile à maintenir, et à faire fonder n'en parlons même pas. Non parce que les prières, cela ne fonctionne pas hein ;o) et la chance ne suffit pas. Je ne voudrais pas vendre la peau de l'ourson polaire avant de l'avoir scalpé des oreilles aux papattes, mais
tout cela me semble en bonne voie et je tente de
conceptualiser un futur nid pour la colonie: il faut que
le nid soit humide au maximum (je sais faire),
grand (Solenopsis font de très grandes colonies - que la force Ferrero soit avec moi) et avec une
ADF fermée (au regard de la taille des ouvrières, c'est plus que souhaitable). Il faut également que
l'ADF soit humide. Cela devrait le faire; cela mijote là-haut...
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Messor barbarus: elle
continue de pondre et a une
dizaine d'oeufs. J'adore la voir archeboutée tenant entre ses
puissantes mandibules le précieux couvain. C'est un peu comme quand vous voyez ces reportages à la téloche où une lionne transporte
entre ses crocs un frêle lionceau; vous vous dites qu'en appuyant un peu plus, elle le briserait en deux. Pour la photographier par contre, c'est une autre paire de manche. Elle a
le chic pour me tourner le dos genre "dégage toi, il n'y a rien à voir", ce qui fait que le résultat visuel n'est pas probant (sympathiquement dit pour des photos floues, non ?). N'empêche, qu'est-ce qu'elle est
poilue !!!!
Camponotus nicobarensis: vous les connaissez maintenant ces
ravissantes asiatiques avec leurs
couleurs chatoyantes. Leur robe a les deux
premiers segments du gastre beiges et les derniers noirs. Les minors ont une tête noire et les major, à l'image de la gyne, ont la tête rougeâtre. En les observant hier soir, quelle ne fut pas ma stupeur de constater qu'il y avait eu
quelques changements (j'ai vraiment loupé un épisode, mais lequel ??). j'ai des
ouvrières entièrement noires, mieux, noires avec
la tête rouge. Regardez la deuxième photo (désolé pour la qualité - le passage à leur connerie d'heure d'été m'a perturbé), on dirait une
trophallaxie entre deux espèces différentes. Et j'ai deux
major qui, certes ont la tête rouge, mais également le
gastre entièrement noir. Je ne l'explique pas, je constate seulement. Chez mes
Camponotus maculatus il y a des variations entre les ouvrières: entre le minor au gastre jaune et le gros major qui ressemble à la gyne et a donc un gastre noir avec 4 points blancs, il y a toute une palette de nuances en fonction de la taille de l'ouvrière. Mais là,
rien de cohérent ou une logique toute myrmécienne que je ne comprends pas. La gyne a-t-elle fait zizi-panpan avec plusieurs mâles ? Sinon j'ai fait une photo d'une
petite partouze ou une trophallaxie à plusieurs, 4 ouvrières qui s'échangent leurs fluides gastriques. Je n'ai jamais vu que les Camponotus adeptes de ce genre de pratique "à plusieurs". Formica fait ? Tiens, je ne sais plus...
Aqua 31/03/2010 13:35
etii 31/03/2010 13:47
Aqua 31/03/2010 12:44
etii 31/03/2010 13:28
Aqua 30/03/2010 20:26
etii 31/03/2010 00:35
Aqua 29/03/2010 22:03
etii 29/03/2010 22:36