Lasius emarginatus : ma
plus ancienne colonie, autant dire qu'elle me tient particulièrement à coeur.; en décembre
2007 je recevais cette petite
colonie de 17 ouvrières et un mois plus tard je commençais ce blog. Elles sont en plein boum printanier (les veinardes !!!) et
babyboom aussi. La gyne a lancé les hostilités avec une
grappe d'oeufs et
l'engrossement des larves qui ont hiverné se fait tambour battant. Comme le
pseudo-miellat provoquait une
hystèrie collective (alors qu'elles sont tout de même loin d'être affamées), donc générait des
noyées en masse (de vraies folle-dingo), j'ai opté pour les
petits pots de gelée achetés en Angleterre, le succès est là et aucune perte par noyade. Il faut juste que je fasse attention; l'ADF étant petite à quelques millimètres près, le pot pourrait servir de tremplin à une évasion massive (attentoin, je vais ai à l'oeil les filles !!!). J'ai mes
premiers cocons, mais comme j'ai eu la main lourde sur le remplissage de la réserve d'eau, les prochaines nymphes devraient
se nymphoser toutes nues comme des vers. Le couvain est vraiment imposant et je me demande où elles comptent mettre ces nouvelles ouvrières, certes il faut prendre en considération le fait que
l'an prochain je vais avoir
des dècès en masse (une ouvrière ne vit que grosso merdo 2 ans) mais tout de même. Je réfléchis déjà à
une extension conséquente du nid avec l'ajout d'une grande boite Ferrero sous le nid actuel (le système d'étages à l'avantage non négligeable de faire gagner de la place); ce qui me chagrineraitet et me fait hésiter, est la perspective de voir la gyne filée sous le nid... si je ne pouvais plus mater ma belle, ce serait vraiment dommage. D'un autre côté, les laisser tel quel dans ce grand nid sans perspective d'extension de la population alors qu'elles ne demandent que ça, les brimer en quelque sorte et les laisser réguler leur population me donne des remords... bref... vi vi, j'ai récidivé (quand c'est bon, je récidive) avec ma loupe numérique. je sais que cela allourdit les pages de mon blog, mais c'est tellement charmant de les voir bouger et prendre soin du couvain, que je n'ai pas pu m'en empêché).
Anti-évasion: mon flacon
d'huile de paraffine acheté en ligne commençait à arriver à sa fin et pour être honnête, cela me trouait le cul par avance d'en
racheter à prix d'or sur le net; j'ai un mauvais souvenir de ma dernière ordonnance pour mes dents de sagesse (anti-inflammatoires et anti-biotique): "vous allez vous faire arracher une dent ?" -> "mais non counasse, les poils du fion ! Je t'en pose des questions moi ?". Si les pharmaciennes se la jouent shampooineuses, où va-t-on ?
L'huile végétale a l'inconvénient d'être
jaunâtre, de
sentir plus ou moins (selon l'huile utilisée) et de
sécher rapidement. En faisant un peu de rangement dans un placard je suis tombé sur un
vieux flacon (10 ans d'âge le truc comme l'indique le prix inscrit sur le dit flacon: 10 francs !! A ce bon vieux franc français, cocorico !!!! Autant dire une misère). Et le dit
produit intitulé "huile fine" (aucun rapport avec le fait de se faire enlever les poils arrière hein - bande d'esprits retords), existe toujours au rayon bricolage de mon hypermarché du coin (ah les MDD; Marque De Distributeur) !!!! Le prix a changé bien entendu, €uro oblige, et cela coûte désormais
1€95 (soit 30% de plus, oui, cela fait mal au cul, pain in the ass). Cela reste
miséreux comme prix, surtout pour la quantité,
125 ml. J'ai beau sniffé le truc, regarder l'aspect, c'est
aussi inodore et incolore que de l'huile de paraffine. Le produit ne semble pas avoir d'additif particulier. Et pour avoir commencé à l'utiliser,
cela convient parfaitement. Etant désormais l'heureux propriétaire de
250 ml d'huile minérale, mes systèmes anti-évasion ont de beaux jours devant eux et j'ai fait
une sacrée économie (même si ce n'est pas spécialement mon crédo; selon le bon principe, quand il n'y en a plus (des €), cela repousse le mois d'après et je n'envisage pas de me faire enterrer avec...).