Camponotus maculatus: j'ai continuer la
finalisation du nid en rajoutant le couvercle que finalement j'ai
troué (ciao la fermeture totale avec une grille d'aération - c'était bien la peine que je me casse la tête) et auquel j'ai rajouté une
rampe d'accès (2 baguettes chinoises en bambou scotchées). La raison en est simple; il m'est beaucoup
plus facile de les nourrir et de les abreuver (
eau ET miellat) en déposant tout sur le couvercle du nid !!! Je tiens à avoir 7 salles. Il y a de
moins en moins d'ouvrières sur le sol de l'ADF mais c'est long; l'
organisation et la prise de marques de la colonie
se fait vraiment doucement. Il n'y a
pas encore vraiment de route entre la salle du sommet du nid et le sol de l'ADF !!! Il suffit de regarder la
taille des gastres pour s'en convaincre. Je pensais vraiment que ce serait plus rapide mais elles
prennent leur temps, tellement que je soupçonne des ouvrières d'être mortes de soif tout simplement !!! J'ai une dizaines de mortes au sol de l'aire de fourragement. Il reste encore à
déplacer le nid et à revoir le
système anti-évasion...bref, tout n'est pas finalisé !!!! Je n'avais jamais été confronté à cela mais les ouvrières (surtout celles qu'il m'arrive encore de récupérer dans mon salon - 1 à 2 par jour)
sautent très bien en utilisant la détention de leurs pattes arrières. Je connaissais la
technique de la fuite qui consiste à se
laisser tomber (les Formica utilisent beaucoup) mais
les sauts !!!!!!! Dire que j'adore mes maculatus serait un euphémisme.
Camponotus nicobarensis: comme mes maculatus en leur temps et aussi surprenant que cela puisse paraitre, le
couvain (principalement des cocons) et une partie des
ouvrières crèchent dans l'ADF, même avec un abreuvoir à eau sec !!! L'
hygrométrie de mon appartement (chauffage au sol oblige) est pourtant basse:
20% et je ne remplis plus la réserve d'eau depuis un moment déjà. Ces exotiques m'étonneront toujours...et je m'interroge toujours sur
l'interaction entre hygrométrie/température. Ce qui explique qu'il est parfois compliqué de les élever et de trouver les bonnes conditions. Même si faire des
tests, y aller
au feeling est une aventure passionnante, elle n'est pas dénuée de
risques. Le moindre gros faux pas et c'est l'ensemble de la colonie qui va aux cieux. Dois-je envisager pour plus tard
un nid sec comme pour mes maculatus ?? A ce rythme là, dans 6 à 8 mois il faudra que j'envisage un déménagement dans un nid plus grand...
Camponotus cruentatus: comme je vous l'avais dit,
la gyne a pondu et le moins que l'on puisse dire, est qu'elle n'a pas chaumé (la crise, connait pas m'dame): pas moins de
11 oeufs ! J'aime quand les gynes sont
ambitieuses :o) J'espère ne pas être étranger à ce comportement avec mes importantes rations de miellat et mes proies (mouches et vers de farine).
That's all folks !